J'aborderai "sur la pointe des pieds" le problème des moteurs apparents. J'ai utilisé avec un bon résultat des cylindres du commerce sur un Piper J3. Je les croyais lourds, ils le sont, j'ai du encore ajouter du lest ! J'en ai fait en papier coloré et balsa pour le SK1 Trempik... pour ajouter du plomb! Il est difficile d'arriver à la netteté de moulage du plastique, mais on peut serrer de plus près la réalité pour les formes et les dimensions; tiges de culbuteur, pipes d'échappement sont à tirer de fines baguettes de balsa formées, colorées à la gouache, qui permet une variété de nuances et d'effets à l'infini.
Toutes les immatriculations sont-elles collées ? Les tracés des portes, volets, ailerons sont-ils faits? Les inscriptions éventuellement ? On va pouvoir passer à l'assemblage. S'assurer une dernière fois que le dos du fuselage épouse bien l'intrados du profil (aile haute). Pour le collage, il est pratique d'utiliser une colle instantanée telle Cyano Bois. Pas le droit à l'erreur : indécollable sans dégât. Un film sur la "tranche arrière" du bord de fuite de l'aile, bien viser, presser et... hop ? On passe à l'avant. Avant d'y poser deux gouttes de colle cyano, garnir la partie intermédiaire de vinylique blanche diluée. Les points de collage à l'avant doivent être très "prudents" : risque de blanchissement des vitrages déjà posés.
On monte le stabilo puis la dérive en général, le stabilo étant simplement coincé provisoirement pendant le collage de la dérive. Pour celle-ci je me contente de deux petits points de cyano, le reste à l'enduit, ou à la vinylique diluée. Mais il convient auparavant de bien repérer la position exacte de la dérive.
Avec du vrillage positif à la demi aile droite (Lacey M 10) ou deux vrillages négatifs différentiels : moins négatifs à droite qu'à gauche (Piper J3, Citabria, Potiier 100, SK1), on évite l'engagement à droite dû à la surpuissance et à une vitesse initiale élevée. Si la dérive est à droite, ou seulement au neutre, on constate souvent une tendance à serrer à droite en fin de vol quand le couple moteur diminue. Pour compenser cette tendance, il faut braquer franchement la dérive en virage à gauche. C'est la technique que j'utilise sur le Pottier et le SK1 en particulier ce qui conduit à mettre un peu plus de virage à droite au moteur... Mais pas tellement. Si l'aile droite porte plus, elle traîne plus aussi ce qui favorise la mise en virage à droite. On peut utiliser très exactement la même technique en maquette 66.