Le mouvement "vol d'intérieur" a plus de 10 ans en France. Il a commencé par l'introduction des cacahuètes (peanut scale), les difficultés de réglage se soldant souvent par des dégradations importantes. Un modéliste parisien qui s'est fait appeler "Le saint" et dont je taierai le nom pour ménager sa modestie pensa justement que des modèles plus simples et ne reproduisant pas des "vrais ayant effectivement existé" pouvaient être beaucoup plus légers et moins fragiles, plus faciles à régler également (voir le MRA n° 453).
La catégorie, un peu à l'image de la formule MANHATTAN américaine (50cm d'envergure au lieu de 33cm pour les Sainte Formule) est régie par le contrat suivant :
- Envergure limitée à 33 cm
- Longueur totale limitée à 33 cm
- Corde maximale de l'aile : 8 cm
- Pour un biplan, total des 2 cordes limité à 10 cm
- Corde maximale du stabilo : 6 cm
- Diamètre maximal de l'hélice : 15 cm
- Largeur maximale des pales d'hélice : 2,5 cm
- Roues devant tourner, diamètre minimal
- Vitrage face et côté du fuselage : 2cm2
Initialement, la longueur de l'écheveau, rôdé, ne devait pas dépasser 30 cm … Cette donnée était en fait invérifiable. Avez-vous déjà tiré sur un élastique ? Les modélistes avertis savent bien qu'après utilsation l'écheveau ne revient que très lentement à sa longueur initiale, s'il y revient !
Le décollage est obligatoire pour un des 4 vols officiels. On considère comme faux départ un vol inférieur ou égal à 20 secondes. Le temps du deuxième essai sera pris en compte même s'il est inférieur à 20 secondes. Le total des deux meilleurs vols désigne le gagnant d'un concours.
Les temps réalisés dans cette catégorie par le père de la Sainte Formule étaient de l'ordre de 1 minute et 30 secondes. Plus le temps passait, plus les modèles s'allégeaient. On en est ainsi arrivé à des appareils dont certains pesaient moins de 1 gramme et dont les vols pouvaient dépasser 4 minutes et 30 secondes. A ma connaissance le record de la formule date de décembre 1983 au Palais des Sports d'Orléans avec 5 minutes et 3 secondes (pour un poids de 1,28 gramme).
A vrai dire, si vous construisez un appareil de cette formule, il y a des chances que votre modèle pèse plus de 3 grammes. Il pourra voler largement plus d'une minute 30 dans un gymnase si vous suivez les conseils prodigués pour le réglage. En mettant bout à bout les différents morceaux d'un tel appareil on a vite fait d'atteindre une longueur de baguettes supérieure à 4 mètres. En supposant que les baguettes fassent 2 mm2 de section et présentent un poids spécifique de 120 grammes par dm3, on a vite fait d'atteindre 1 gramme, sans compter l'acier, le nez, les roues, l'entoilage, la colle ! Vous constatez que le premier devis de poids risque de ne pas être loin de 3 grammes.
Pour descendre à 2 grammes il faudra ultérieurement diminuer les sections, diminuer les quantités de colle, , trouver matériaux de recouvrement encore plus légers. Ne pas oublier qu'un modèle construit très léger risque de se déformer en l'air, d'avoir une durée de vie plus brève, et de présenter des performances plus brillantes mais moins régulières. Il faut savoir être sage pour débuter
C'est pourquoi je me permets de vous présenter mon "St Etique" que certains voulaient synthétique. Du Petit Saint au Simplet en passant par le Nif Nif ou les Big Bozoms (prenez votre lexique Anglais Français), la formule a donné naissance à une faune bizarre assez typée. Dès la première séance d'essais j'obtenais avec l'ancienne réglementation (longueur d'écheveau limitée à 30 cm) des vols de plus de 2 minutes 30 avec un modèle pesant 2, 67 grammes. En utilisant un écheveau plus long, le modèle a volé 3 minutes. Les modélistes de mon club, âgés de 13 ans, parviennent à atteindre 2 min 20 à 2 min 40 suivant la hauteur des salles avec des appareils pesant 3,1 à 3,3 grammes. Ce n'est déjà pas mal pour une initiation.
Contrairement à la construction d'un cacahuète, je conseille de commencer par mouler les pales d'hélice avant de monter le fuselage puis l'aile, le stabilisateur horizontal et la dérive. Ces éléments sont recouverts d'un seul côté, le dessus pour l'aile et le stabilisateur, avec un matériau pratiquement insensible aux variations de température et de degré hygrométrique, et ne nécessitant pas comme pour une maquette un important délai de séchage en forme.
Une planche de 10/10 pèse de 7 à 25 grammes (ou plus)
Une planche de 15/10 pèse de 10 à 40 grammes (ou plus)
Il convient de trouver des planches de 10/10 de 10 à 12 grammes, et des planches de 15/10 de 15 à 18 grames.
Les nervures et pales d'hélice seront prises dans du 10/10 aminci par ponçage. Les bords d'attaque et de fuite de l'aile seront pris dans du 15/10 coupé en "droit fil" à la règle métallique avec un couteau très bien aiguisé ou une lame de rasoir (la planche n'est pas forcément rigoureusement de droit fil).
Fig. 1 - Découpe des baguettes dans le balsa
On coupe des baguettes de 1,5 x 1,5 mm avec le plus grand soin : couteau ou lame bien verticaux et appui franc contre la règle. Pour régulariser la section des baguettes il convient de commencer par se confectionner une cale à poncer.
Fig. 2 - La cale à poncer
On aligne quelques baguettes côte à côte (6 ou 10 : il vaut mieux en avoir de trop), on les ponce simultanément en douceur. On fait faire un quart de tour à chaque baguette en même temps entre le ponçage de chacune des quatre faces. Procéder avec précaution pour ne pas tout briser. L'abrasif à l'eau se trouve en quincaillerie ou en supermarché spécialisé en bricolage. Se méfier d'un appui exagéré au ponçage, celles-ci risquant alors de se cintrer. Même remarque pour le ponçage du bois destiné aux pales d'hélice et aux nervures (prendre la précaution de retourner la feuille de balsa de temps à autre).
Fig. 3 - Le ponçage des baguettes
A défaut de posséder une balance de pharmacien on peut imaginer de se faire des poids très précis et très légers ; un de mes correspondants lointains âgé de 16 ans a imaginé d'utiliser du papier à dessin (donné pour 180, 200, 224 g/m2). Le 200 est le plus facilement utilisable. Un cm3 fait comme vous pouvez le calculer 2 centigrammes. Un carré de 10x10 cm… 2 grammes. Reste à imaginer la balance, classique, style Roberval ou corde à piano de faible section en flexion (c.à.p. 5 voire 4 ou 3/10 d'épaisseur). On peut même utiliser du bois ! Il faut étalonner soi-même.
Fig. 4 - balance artisanale
Après amincissement de la planche à 6 ou 7/10, prendre dans le même droit fil, en enfilade et non côte à côte, 2 morceaux de 65 mm x 25 mm dans le sens de la longueur de la planche, en prenant la précaution de mettre un point comme repère pour ce qui sera à l'avant (ou le bord d'attaque) de la pale. Amincir l'extémité de la pale à 4/10 environ. Découper aux contours exacts, plonger dans de l'eau chaude de préférence (1/2 heure) ou quelques heures (eau froide).
Fig. 5 - découpage des pales
Appliquer sur une bouteille en veillant à placer les pales avec un angle de 15° avec l'axe de la bouteille. Enrouler sans serrer, juste pour tenir appliqué (sinon apparition de marques au séchage) un caoutchouc large ou un brin de laine tout autour (10 à 12 spires). Laisser sécher des jours s'il le faut. A défaut de radiateur chaud, on peut avoir recours à ue voiture en pein soleil.
Fig. 6 - moulage des pales de Sainte Formule
Suivant la raideur des baguettes, celles-ci pourront être plus ou moins amincies, de 12 à 10/10 mm de côté suivant la densité du bois (100g / dm3 à 120 ou 130 gr/dm3). Le meilleur chantier est le balsa de 8 à 10 mm. PLacer dessus une enveloppe en plastique transparent (exemple : housse de vêtement sortant du pressing).
Fig. 7 - Principe de fixation des baguettes, épingle de chaque côté
Commencer par assembler 2 flancs à plat l'un sur l'autre (garantie de similitude). Préparer les entretoises d'égale dimension du fuselage (8 ou 9 suivant qu'on en met 2 ou 3 en haut) qui permettront de réunir les deux côtés du fuselage une fois secs.
Fig. 8 - Assemblage des flancs
Prendre les épingles les plus fines possible. Ne jamais piquer dans le bois (faiblesse). La colle doit être utilisée de façon fonctionnelle. Pas question d'utiliser ici une colle au néoprène puisque les collages sont ponctuels. La colle cellulosique courante est trop lourde. La plus satisfaisante est la colle à bois blanche un peu diluée. Comme pour toutes les autres colles il est bon de se reporter aux notices d'utilisation figurant sur les tubes ou leurs emballages. Vous apprendrez ainsi, si vous ne le saviez pas encore, qu'il est bon de mettre de la colle (un peu) sur les deux parties des pièces à assembler pour une bonne pénétration et en ajouter (peu) après séchange au moment de l'assemblage. Les pièces doivent être parfaitement ajustées : la colle n'est pas une bouche trou ! A ce sujet, si l'on arrive pas à découper les baguettes d'équerre, on peut toujours se faire une sorte de boîte à onglets, la fine fente étant à peine plus large que l'épaisseur d'une lame de rasoir. Une entaille à la scie à métaux ne sera pas nette et trop large mais on peut en diminuer la largeur après nettoyage en y collant du papier plus ou moins épais. Ainsi beaucoup de malfaçons ou de collages bancals qui ne peuvent en aucun cas donner lieu à des colages sérieux. De tels "échaffaudages" sont synonymes d'alourdissement car peu résistants à la tentation de boucher les trous avec de la colle quinze à vingt fois plus lourde à volume égal.
Fig. 9 - Le découpage des baguettes
Les colles cyanoacrylates peuvent rendre d'énormes services à condition de bien les choisir et de ne pas abuser. Bien les choisir ! S'assurer qu'il s'agit bien d'une colle pour matériaux poreux, sinon infiltration ultra rapide dans les canaux du bois et … pas de collage. Ne pas en abuser ! Un mauvais exemple pour les jeunes et un exemple dangereux. Les émanations de ces colles sont très toxiques. On peut s'en passer. L'assemblage des deux flancs d'un fuselage serait certes favorisé par l'utilisation de telles colles mais il faut un geste très précis car le déplacement d'une pièce mal collée est impossible. De plus il ne faudrait utiliser que des micro gouttes (toujours le poids).
Fig. 10 - Assemblage
Reste la méthode classique : préparation de quelques cadres pour maintenir les flancs qui peuvent être préparés pour un si petit appareil en baguettes 5x2 balsa collées bien d'équerre. Deux vers le milieu, et un à chaque bout conviennent parfaitement. Deux solutions : couples complets ou couples ne comportant que 3 côtés fixés directemnt sur le chantier (le fond du fuselage est plat).
Fig. 11 - Cadre de montage
Commencer par le collage de la partie à largeur constante (phase 1), puis pincement des parties avant et arrière (phase 2). Il conviendra pour finir d'insérer la poutre arrière que l'on choisira assez ferme à fibres solides pour éviter la rupture (phase 3).
Fig. 12 - Phases de montage du fuselage de Sainte Formule
Il restera à ajuster les coffrages au dessus et en dessous et à poser le couple avant en C.T.P. 5/10. Ne pas oublier de prévoir un "détrompeur" de façon à ce que l'axe moteur soit toujours orienté très exactement de la même façon. Vient ensuite un petit ponçage… Délicatesse et douceur SVP !
Fig. 13 - Cadre avant de Sainte formule
L'entoilage du fuselage se fait avantageusement au papier japon (pour la résistance et pour la permanence des collages). Il existe des papiers Peck Polymers relativement lourds et poreux, tout comme le "Modelspan", déjà moins lourd, ces papiers sont particulièrement bien adaptés au vol libre d'extérieur. Contrairement à ce que certains pensent, les papiers de couleur ne sont pas tous des papiers Japon. Le vrai papier Japon présente un sens de fibres marqué et par conséquent un sens de déchirure privilégié, il présente d'autre part deux faces différentes, l'une plutôt mate, l'autre sensiblement plus brillante (à placer à lextérieur, sur le dessus). Par contre le papier Peck Polymers et le Modelspan paraissent mats, ce dernier présentant même comme une multitude de petits trous.
Fig. 14 - préparer la colle diluée
Pour poser le papier japon, je préfère utiliser de la colle blanche très diluée. Des récipients très pratiques sont les récipients en verre d'aliments pour nourissons. Le pinceau fin d'écolier, n°8 à 12 convient très bien. On évite, pour entoiler, de s'installer dans un endroit sec ; il vaut mieux un sous-sol et un milieu plutôt humide pour éviter une évaporation trop rapide de la colle et un papier trop sec déjà trop contracté. On commence par le dessous, préparer (sens des fibres dans le sens de la longueur du fuselage) un coupon en prévoyant un débordement de 5 mm par rapport à la forme en plan.
On enduit d'abord de colle les parties hachurées de la structure en bois. On pose le coupon comme il faut et on tire dans tous les sens en appuyant doucement avec le gras du pouce (il ne suffit pas de poser le papier). On attend que ce soit un peu sec et on enduit de colle simplement à la pointe du pinceau deux ou trois "cases" de plus vers l'arrière, etc. Une fois le coupon sec on tranche avec une lame de rasoir bien coupante (neuve) l'excès de papier au ras de la cellule.
Fig. 15 - Entoiler le fuselage
Procéder de la même façon avec les flancs sauf qu'il convient de laisser vers le bas un débordement de 1 mm qui sera enduit d'un tout mince filet de colle et rabattu en dessous. Le haut du revêtement des flancs est arasé, le dessus sera rabattu de chaque côté. Ne pas oublier de laisser les parties réglementaires de vitrage. Le dessus et l'arrière de la cabine n'ont pas besoin d'être entoilés. Les rabats du papier évitent son décollement et garantissent une meilleure durée de vie au modèle.
Quand il vous arrive d'avoir l'impression de pouvoir vous reposer, n'en faites rien et ne dites pas "j'attends que ça sèche". Prenez donc la peine de regarder un peu plus loin. On peut par exemple préparer les roues. Le moyen le plus simple semble être de mouler (voir plus haut pour les pales) une bande de balsa 10/10 sur un tube de 18 à 20 m ou sur une forme taillée en bois. Ne pas hésiter à prendre une bande de bois bien plus large que nécessaire, un centimètre par exemple, ce qui devrait vous permettre 2 ou 3 roues d'avance.
Fig. 16 - Rectangle pour faire un tube
Une fois le bois bien imprégné puis séché en forme on colle notre petit cylindre dans lequel il nous suffira ensuite de débiter des tranches de 2mm de largeur, dont quelques dixièmes de mm pour la finition. L'expérience montre que 4 rayons d'équerre, en fait 2 bras collés l'un sur l'autre, suffisent à garantir une solidité suffisante ; les jambes de train, prise dans de la c.à.p. de 2 ou 3/10 état très souples amortissent les chocs.
Fig. 17 - transformer le tube en roue
A défaut d'être très esthétiques, ces roues, avec leurs paliers pris dans des pailles de très fines herbes sèches (trouvées à la campagne durant l'été) pèsent de 2 à 3/100 de gramme la paire ! La solution du plan qui date de 1981 (balsa contre collé) est plus lourde, plus longue, moins facile, moins solide car moins souple.
On peut également utiliser quelques chutes de papier japon du fuselage pour préparer le tube dans lequel s'emmancheront les pieds de pales de l'hélice. Trouver un corde à piano de 2 mm de diamètre, s'assurer que l'extrémité ne présente pas de bavure. et éventuellement limer puis poncer. Découper un rectangle de 20 sur 90 ou 100 et commencer à enrouler. Le collage du papier japon, au fur et à mesure de l'enroulement, se fait à l'enduit nitro cellulosique. Ne pas s'attarder et pousser latéralement pour le chasser de la corde à piano avant collage de celle-ci. Mettre à sécher et durcir près d'une source de chaleur ou dans une étuve solaire (auto). C'est même le procédé que j'ai adopté depuis des années pour la broche arrière (accrochage de l'écheveau). En cas d'échec on peut utiliser du tube alu mais son diamètre est supérieur à 2 mm et la pièce est alors sensiblement plus lourde.
Fig. 18 - Moyeu de roue en papier roulé
Les pales d'hélice étant bien sèches, il convient de ménager très finement et contre une règle le logement triangulaire dans lequel on collera les pieds de pale. Ceux-ci peuvent être taillés dans du balsa dur de 2mm, ou pour limiter les risque de rupture d ns du bois dur rond de même dimension (le hêtre rond existe en 2mm, certains cure-dents en bois peuvent aussi convenir, ne pas prendre du rotin).
Fig. 19 - finir de découper la pale d'hélice
Prévoir des pieds de pale trop longs de quelques mm, le rayon sera ajusté après le collage des pales. Il convient de biseauter les extrémités de ces pieds de l'angle visible sur le plan. Procéder à cette opération en commençant par tailler finement au couteau bien aiguisé.
Fig. 20 - le pied de pale d'hélice
C'est en dernier lieu seulement que l'on finit les surfaces obliques en frottant bien à plat l'extrémité sur une cale à poncer. Collage du pied de pale très soigné dans l'incision de la pale svp !
Fig. 21 - Biseauter le pied de pale
Nous pouvons maintenant réaliser le bouchon et son emboîtement dans le fuselage. On peut entretemps tendre le papier japon du fuselage. POur ce faire on humecte le papier avec un pinceau mouillé. Dans un prmeir temps vous risquer d'être catastrophé car le revêtement va commencer par se détendre complètement. Laissez le tranquille ; si le papier a été bien tendu lors de l'entoilage vous obtiendrez une surface tendue comme une peau de tambour.
Fig. 22 - Fabriquer le nez
Le plus dur est fait. On va pouvoir songer à l'aile, au stabilisateur horizontal et à la dérive. On préparae un gabarit pour le dessin des nervures. On peut se contenter de contreplaqué pour celui-ci (le Dural ou l'alu esont plus durables). On s'applique à tenir la lame bien verticale et bien contre le gabarit.
Fig. 23 - Découper les nervures
Il faut absolument une découpe lente et continue et non une découpe "hâchée". Apprendre à tenir la lame bien ferme et bien droite. Bien la coucher et s'installer sur un carton. Je déconseille les cutters. Il est de beaucoup préférable d'apprendre à piloter une lame qui, par sa souplesse permet d'obtenir des courbes continues et et régulières. IL faut 10 nervures absolument par aile. A chaque fois on décale le gabarit vers le bas de l'épaisseur d'une nervure. Même opération pour les 5 nervures du stabilisateur horizontal.
Le bord d'attaque de l'aile et du stabilisateur horizontal ne doivent pas être trop mous sinon l'aile risque de se tordre en l'air et l'appareil peut revenir "au tapis". Plus trad vous pourrez pousser le vice jusqu'à affiner les baguettes à chaque extémité, ce qui permet à masse égale de renforcer la section au centre ! Par exemple 0,8 x 0,8 à chaque extrémité et 1,3 x 1,3 au centre.
Fig. 24 - Position de la lame de rasoir
L'aile sera assemblée à plat suivant le plan, puis, une fois l'ensemble sec, des incisions seront pratiquées dans le bord d'attaque et dans le bord de fuite (sur le dessus) pour obtenir les angles indiqués par les mesures des cales (17,5 - 18,5 - 20,5 - 21,5). Les traits figurant sur le plan parallèlement au bord d'attaque et au bord de fuite représentent des fils collés sur le dessus des nervures de façon à respecter au maximum le profil ; ils contribuent aussi à accroître la rigidité de l'aile.
Fig. 25 - Principe du dièdre
Fig. 26 - Phase 1, fil sur la partie horizontale
Fig. 27 - Phase 2, fil sur les extrémités
Le stabilisateur horizontal et la dérive seront réalisés avec les mêmes précautions. Mais il est temps de parler du revêtement : polypropylène ou matériau tout aussi léger et aussi indifférent aux variations de températures et de degré hygrométrique. Ce n'est pas le cas avec du papier : les ailes, le stabilisateur et la dérive ne tarderaient pas à se voiler de façon irréversible. D'autres matériaux que le polypropylène conviennent peut-être. Je ne connais que celui-là pour un bon compromis prix/légèreté.
Quand on utilise une telle matière, il est difficile dans un lot de feuilles d'en détacher une seule (phénomènes électrostatiques). J'ai eu la surprise lors du premier emploi de constater, quand j'ai voulu retirer l'excès de matière autour d'un stabolo, que j'avis bien involontairement procédé à un double entoilage. Il est dans certaines conditions très difficile de séparer deus feuilles même en soufflant sur la tranche de celles-ci, même en froissant celles-ci entre le pouce et le majeur pour essayer de les désolidariser. Ruse et patience nécessaires.
Et maintenant le collage …
Après avoir utilisé pour les premeirs modèles un mélange de colle au néoprène, appelé conctact ou Kontak suivant l'origine, et de diluant appelé "Dilupint C" (en droguerie ou grande surface de bricolage), passé au pinceaufin, j'ai opté pour la solution plus simle, plus économique et à la portée de tous : le bâton de colle UHU STICK (à entretenir bien propre et à bien reboucher). Cela marche à condition de mettre ce qu'il faut, ni trop, ni trop peu, et de bien appuyer le revêtement sur la structure.
Si l'on vous a fait faire des pieds de pale ronds qui viennent s'emmancher dans un tube de papier ou d'alu, c'est pour pouvoir modifier le pas des pales. Un angle trop faible donnera un déroulement de l'écheveau moteur trop rapide, et l'appareil risque de toucher le plafond de la salle à grande vitesse et de se déporter vers les murs. L'hélice tournant vite, la durée de vol sera plud brève aussi. Il faut donc augmenter suffisamment le pas des pales et s'assurer (on peut faire une équerre) qu'il est égal. Un pas inégal engendre des à-coups, des vibrations, et contribue à diminuer le rendement (de même qu'un écheveau mal placé dans le crochet de l'hélice).
Fig. 29 - La bonne position du caoutchouc sur le crochet et l'équilibrage du pas de l'hélice
Les pieds de pale doivent s'emmancher dur dans le tube en papier… ne pas forcer et détruire celui-ci (on peut le renforcer à l'extérieur avec un peu de colle). Il faut ajuster les pieds de pale par grattage et ponçage sans aller trop loin, des pales entrant trop facilement dans leur logement en sortiront tout aussi facileemnt et pourront même être projetées à quelques mètres lors du remontage ou ne conserveront pas leur pas initial quand le modèle effleurera le plafond. Un "truc" pour conserver le pas consiste à enduire le pied de pale d'un film de colle contact qu'on laisse sécher avant l'emmanchement.
Revenons au bouchon! Trouver un tube de seringue dans lequel entre l'axe (CAP 4 ou 5/10) ou préprer dans du laiton très fin (3/10) ou de l'alu (5/10 ou 6/10) deux triangles percés au milieu dont on rabattra les 3 pointes pour ancrgae et collage (époxy). En cas de palier constitué par un tube, on interpose une rondelle entre perle et bouchon. C'est en dernier qu'on forme le crochet ariière ; limer fin et poncer la section de la corde à piano pour qu'elle ne blesse pas au passage le caoutchouc.
Fig. 30 - Le palier de l'hélice
Le train d'aterrissage est pris dans de l'acier 3/10, ou 2/10 pour modèle très léger, sinon on verra le modèle s'avachir comme un chien fatigué. Préparer la forme aux dimensions voulues s'adaptant sous le fuselage. Collage à l'époxy, consolider avec quelques bandes de papier japon ou autre papier fin.Ne pas raccourir les jambes de train sinon l'hélice risque de toucher le sol.. Les roues seront maintenues par une petite rondelle de papier fixée avec une micro goutte de colle sur l'axe.
Fig. 31 - Les jambes de train
Il reste à installer l'aile sur la cabine. Si le support d'aile est bien plat, il convient comme inscrit sur le plan de glisser une cale de 1 mm sous le bord de fuite de l'aile droite, ceci afin de donner un vrillage à l'aile (plus d'incidence à gauche qu'à droite et aussi plus de portance ce qui favorise un beau virage à plat régulier). Cette dissymétrie de calage n'est pas la seule. Vouavez peut-être remarqué que l'aile gauche (intérieure au virage) était plus longue que l'aile droite. Ceci va dans le même sens que l'axe d'hélice braqué de 2° à droite environ et la dérive dont le prolongement passe 15 mm à droite de l'axe d'hélice. Il est impératif que de tels appareils soient réglés pour tourner en rond et si possible en cercles de diamètre constant malgré la variation de couple moteur qui décroît au fur et à mesure du déroulement.
Fig. 32 - Machine à recouper le caoutchouc
L'élastique servant à la propulsion ne se trouve même pas chez les "bons détaillants"… bien plus intéressés par d'autres modes de propulsion. Le Pirelli qui fit la loi ces dernières années ne se fait plus.
En 2023 c'est le FAI Tan Super Sport qui est utilisé, que l'on trouve aussi chez Free Flight Supplies.
Le caoutchouc tel qu'il vous sera livré devra être recoupé. Pour faire évoluer un Sainte Formule de 3 grammes, il vous faut une boucle d'élastique qui pèse environ 1 gramme pour 35 cm de long (soit du 1,2 ou 1,3 mm suivant épaisseur). PLutôt que d'acheter une coûteuse machine on peut dans un premier temps refendre soi-même du 6 mm avec l'outil ci-dessous. Réglage : ne pas trop serrer les lames de DURAL (de l'épaisseur du caoutchouc). Bien incliner la lame et bien l'aligner avec la séparartion des deux blocs de bois. Le serrage des deux blocs coinçant la lame de rasoir doit être très énergique. on a sans doute intérêt à commencer par fendre le caoutchouxc en 2. La largeur réelle est de 6,35 mm (en général ; certaines échevettes sont un peu moins larges mais c'est rare.) La moitié fait sensiblement 3,17 mm. Exemple : 1,3 mm qui peut convenir pour un sainte formule, l'autre partie pour un Trapèze ! Le partage en 2 lanières de caoutchouc de largeurs trop différentes cause plus d'accidents, plus d'efforts transversaux sur la lame, plus de ruptures. Il faut des lames absolument neuves, que l'on pourra éventuellement retourner (4 sens possibles).
Si vous n'y arrivez absolument pas (tour de main), il y a un modéliste vivant en france qui construit des machines fort bien faites et permettant un réglage très fin, 400 Francs en 1985. Prix tout à fait normal vu le travail, la machine équivalente est bien plus chère sur le marché en Angleterre ou aux USA. Le principe est tout à fait différent mais la réalisation d'une telle machine nécessite un équipement très sérieux et une compétence réelle en matière d'ajustage.
Le St Etique vole très bien avec un caoutchouc d'1 gramme environ pour une longueur de 36 cm. On peut calculer le nombre limite de tours que peut supporter un tel écheveau : N = K * L * √L / √P ; formule résultant des cogitations de quelques grands esprits, dont René Jossien, dans la quelle :
K est le coefficient de rupture voisin de 7, plus pour un excellent caoutchouc rôdé
L est la longueur en cm de l'écheveau
P est la masse en grammes de l'écheveau
√ est la fonction racine carrée
Soit 1512 tours pour l'écheveau considéré.
Pas question de compter un tel total ! Il faut vous bricoler un remontoir multiplicateur … ou en acheter ! Je déconseille les remontoirs au rapport faible (x5), ceux qui font 16 de rapport sont plus intéressants mais le prix peut se révéler disproportionné. Certains ont bricolé des appareils électro ménagers. Pour mon compte je me suis trouvé de bons vieux engrenages de MECCANO qui me donnent une multiplication de 12 dont je suis très content.
Fig. 33 - Machine à recouper le caoutchouc
Fig. 34 - Comment nouer le caoutchouc
Avant de passer au remontage et au rôdage il vaut mieux savoir faire des noeuds qui tiennent sans blesser le caoutchouc (amorces de rupture). Il faut commencer par enduire de lubrifiant (huile de ricin en pharmacie) la partie à nouer et tout le reste par la même occasion. Après avoir coupé une longueur de caoutchouc égale à 2 fois la lobgueur voulue + 1 ou 2 cm (il est important de disposer de 1,5 cm de chaque côté mais il convient aussi de penser que le caoutchouc va s'allonger au rôdage) on commence par faire le plus simple et le plus classique des noeuds. Grâce à la présence du lubrifiant on peut tirer en tenant bien les brins sinon tout glisse … et tirer fort. Pour bloquer il convient de faire avec les brins libres une sorte de clé (noeud double). Toujours bien tirer à fond après chaque noeud. Quand on est sûr que le noeud ne glisse pas on coupe ce qui dépasse à 2 ou 3 mm du noeud.
Un premier rôdage peut se faire par étirement. Si l'on croit pouvoir prendre 7 comme coefficient de remontage (K), la moindre des choses est de pouvoir étirer l'écheveau à 7 fois sa longueur. Soit tout de même 2,52 m ! Encore un petit effort ? 2,70 m ? On est à K = 7,5.
Du coup le brin coupé à 73 ou 74 cm et qui est noué avec deux brins libres de 1,5 cm qui ne faisait plus qu'une boucle de 35 ou 35,5 cm dépasse les 36 cm ! Il ne reprendra jamais la longueur initiale mais "reviendra" un pe en se reposant.
Mais à moins de disposer de mains auxilliaires patientes et délicates, il vous faut songer à arrimer votre modèle quelque part. On peut se faire une plateforme d'amarrage universelle (la mienne convient tout aussi bien pour le remontage des cacahuètes). On peut même fixer la broche en acier 10/10 qui s'enfile dans le tube laiton et dans la broche du Sainte Formule ou cacahuète. Ainsi pas besoin de la chercher avant chaque vol.
Fig. 35 - Mise en place du caoutchouc
Une baguette de 20 à 25 cm de longueur sera bien commode pour pousser l'écheveau au fond du fuselage et épargnera bien des énervements. Passer la broche en alu en emprisonnant l'écheveau n'et pas si aisé non plus.
Fig. 36 - Plateforme de remontage pour Sainte Formule et Cacahuète (Peanut Scale)
On étire l'écheveau à trois fois sa longueur pour un remontage à mi-puissance et à cinq fois sa longueur si on veut approcher le maximum. On commence à tourner la manivelle en comptant les tours. Quand on atteint la moitié des tours que l'on veut mettre, plutôt 55% même, on commence à rapprocher très progressivment. Avant que cela devienne un réflexe, il faut beaucoup se concentrer sur ce que l'on fait et surtout n'accepter aucune conversation quitte à passer pour un malpoli !
Bien sûr pour les premiers vols on ne commence pas par un remontage maximal. On peut se contenter du tiers du remontage pour tester si le vol n'est pas ondulé ou piqueur ou si le virage est suffisant et régulier (a-t-on bien relevé l'arrière du stabilisateur comme sur le plan ?). Le centrage ou point d'équilibre du modèle (fuselage bien horizontal) ou centre de gravité du modèle doit se trouver sensiblement 30 mm derrière l'applomb du bord d'attaque de l'aile. Si le modèle pique, relever l'arrière du stabilisateur, s'il monte et décroche (vol ondulé) diminuer la cale sous le bord de fuite du stabilisateur. Si le modèle monte déjà avec ce réglage, augmenter l'angle des pales (le pas), ou diminuer la section de l'élastique. Si le modèle ne gagne pas d'altitude, on va faire un vol avec plus de tours (on laisse dévider tous les tours et au besoin on dévide les derniers en tournant le remontoir à l'envers). Deux tiers de remontage, environ 1000 tours. Je regrette de ne pas être à côté de vous. Pas question de lancer le modèle : vous le posez en l'air en l'accompagnant. Le modèle doit commencer à soulever le nez. Le réglage fin est une question de fractions de millimètres ; bien s'assurer que le nez ne donne pas un angle piqueur, ou cabreur à l'axe d'hélice… observez, réfléchissez.
C'est seulement avec un remontage plus poussé et quand les problèmes paraîtront réglés que l'on pourra pousser encore le remontage. Ne pas oublier, toujours, de dévider les derniers tours. On tient le fuselage de la main droite et une pale d'hélice de la main gauche. On se place dans la salle en tenant compte du virage à gauche et on lâche tout : il n'y a plus qu'à déclencher le chronomètre. Le vol idéal est obtenu en rasant le plafond ou les éclairages. Au bout d'un certain temps le couple diminue et le modèle ne gagne plus d'altitude, au fur et mesure que la puissance diminue le modèle redescend gentiment et les roues doivent toucher le sol quand il ne reste pratiquement aucun tour (ou très peu) dans l'écheveau moteur.
Quand les vols sont terminés ne pas laisser l'écheveau dans le fuselage, il va graisser l'intérieur du fuselage mais aussi et surtout il faut savoir que le caoutchouc sèche et durcit à la lumière. Si l'on veut le protéger il faut le mettre dans une boite métallique qui le protègera également de l'humidité.
Pour la liste des concours et éventuellement y participer s'adresser à la FFAM.
L'aile, le stabilisateur, la dérive ainsi que l'hélice sont traités de la même façon que pour un Sainte Formule, vous y référer.
La différence essentielle réside dans l'absence de volume du fuselage et l'absence de roues ; l'écheveau de caoutchouc est cette fois à l'extérieur du fuselage. Moins de poids, moins de traînée, performances sans doute bien supérieures d'autant que le diamètre de l'hélice n'est pas limité, ce qui permet d'en augmenter le rendement. Des jeunes mdélistes du club (13 ans) arrivent ainsi avec leur premier appareil à frôler ou dépasser les 5 minutes. Meilleur vol dans les mains d'un 13 ans : 5 minutes 37 secondes (le modèle pesant 2,10 grammes). Meilleur vol d'un senior (modèle très allégé et haubanné) 8 minutes et 12 secondes. Cela vaut la peine ? Et c'est bien plus vite fait qu'un Sainte formule.
Nous supposons que vous avez préparé le bois des pales comme pour un Ste Formule, découpé, aminci, trempé, mouillé, mis à sécher comme il faut. on peut commencer le fuselage. Celui-ci est pris dans du balsa léger, 30 à 35 grammes pour une planche en 10 cm de large, pour la partie avant. On peut amincir l'épaisseur pour la partie avant comme à l'arrière à 1,5 mm ce qui permet de gagner 1/10 de gramme sans perdre de rigidité. La partie arrière est prise dans du balsa 15/10 pas trop mou qui peut être encore aminci sur l'arrière. Il faudra bien observer l'angle des deux parties du fuselage (vu de profil et vu de dessus) pour limiter les difficultés de réglage.
Préparons la fixation de l'hélice. Le montage décrit ici diffère de celui du plan. Il présente bien des avantages et en particulier la possibilité de démontage instantané. Pour le formage suivre l'ordre :
Fig. 37 - Palier pour Micro 35
Collage à l'époxy sous le nez, renfort avec bande de papier et addition d'une petite équerre pour éviter que sous la traction de l'élastique le palier avant ne fléchisse. Vous remarquez sur le schéma qu'il n'existe pas de crochet de remontage, nous en reparlerons.
Fig. 38 - Palier pour Micro 35 avec hélice
Aile, stabilisateur, et dérive sont bien prêts ? Les pieds de pale sont bien collés sur les pales ? OON va pouvoir coller la dérive bien à plat. Le stabilisateur avec un léger "tilt" (de travers vu de face : extrêmité plus haute de 5 à 8 mm par rapport au centre, cette disposition a l'avantage de favoriser la mise en virage et de ne pas entraîner un virage engagé au moment de la surpuissance). Reste à choisir la position de l'aile et à mettre en place sa fixation. Par rapport au plan, si le stabilisateur et la dérive ont été construits un peu lourds, il faudra reculer l'aile. Si l'hélice est trop mourde il faudra, à la limite, avancer l'aile. On monte l'hélice, on observe le point d'équilibre de l'ensemble, à part l'aile. Celle ci par son poids contribuera à avancer très légèrement le centrage de l'ensemble. On repère le C.G. provisoire et l'on place un repère 5 à 6 mm devant ce point. Il n'y a plus qu'à coller les tubes papier tenant l'aile de façon telle qu'ils soient bien placés par rapport à ce point de repère (considéré comme le centre de gravité). A notre qu'un centrage avancé est de beaucoup préférable à un centrage trop arrière.
Fig. 39 - Régler un Micro 35 avec le tilt
Une fois les tubes collés sur le fuselage et les tiges ou tirants d'aile collés sur celle-ci, mettre en place après assemblage deux petits renforts diagonaux donnant à l'aile le vrillage nécessaire.
On peut procéder à un premier lâcher (et non lancer) sans élastique. Si le modèle pique, on abaisse un peu la tige arrière collée sous le bord de fuite de l'aile, ce qui augmente l'incidence de l'aile (modifier 1/2 mm par 1/2 mm). Si le modèle lève trop le nez et décroche on diminue un peu l'incidence de l'aile en enfonçant un peu plus la tige avant. Passons au vol propulsé. Remontage : on place le noeud à l'arrière de l'écheveau pour qu'il ne frotte pas contre la baguette du fuselage. On tire come il faut suivant le remontage escompté (1/2 remontage). Un écheveau de 1,04 g pour 30 cm de long peut être remonté à 1130 tours, mettons-en 560 pour commencer !
a. Acccrochage de l'écheveau directement à la plateforme d'arrimage (broche).
b. On tire comme il faut pour le remontage escompté et on rapproche progressivement.
c. Quand on a réduit la longueur à 20 cm, on pice l'avant de l'écheveau, on laisse filer quelques tours pour extraire le crochet du remontoir et on place le crochet de l'hélice. On bloque celle-ci avec le pouce et l'index de la main gauche.
d. Avec l'expérience vous arriverez par la suite avec une seule main (la droite) à dégager l'arrière de l'écheveau de la broche et à le fixer dans le crochet arrière du fuselage.
Le trapèze à Orléans en 1992
AILE : surface portante limitée par bord d'attaque, brd de fuite et envergure.
STABILISATEUR HORIZONTAL ou STABILO : surface sensiblement horizontale située à l'arrière habituellement.
ENVERGURE : longueur de l'aile, en quelque sorte la largeur de l'avion…
Saint Etique - Sainte Formule - Orléans 1992
Le Lucky Plane - Sainte Formule par C. Tardy - 2,9 gr - 2min 15s plan
La suite est en cours de rédaction...
Jacques Delcroix
Jacques DELCROIX
Version originale (Merci Eddy)