Le centrage en ordre de vol se trouvera souvent devant les 30% de la profondeur d'aile... même 20% pour un modèle à aile basse. On arrivera parfois à soulever l'arrière du stabilisateur pour donner une différence allant jusqu'à 5° avec l'aile (surtout si les marginaux sont vrillés négativement). Tout doit être fixé très sérieusement. Bien des modélistes jeunes et moins jeunes ne savent pas pourquoi leur modèle ne renouvelle pas le même vol deux fois de suite - c'est que la position des éléments est trop variable d'un vol à l'autre. Les mauvaises surprises aux vols officiels suivant de beaux vols d'essai ne sont pas un hasard : ils relèvent d'une stabilité hasardeuse de l'assemblage, y compris le pas des pales d'hélice.
Voilà quelques résultats d'expériences, d'essais, plus de soixante croquis. Pour ceux qui, abandonnant le vol libre d'intérieur, veulent aborder la maquette 66, bien se souvenir que toutes les solutions sont transposables en doublant les sections et les couches d'enduit. Prendre aussi un bois un peu plus fort et multiplier les renforts - les mottes de terre font parfois des ravages - d'autant que les panneaux de papier ont une surface quatre fois plus grande. Une sage précaution pour le POTTIER 100 serait le double entoilage du dessous du fuselage ! Pas de collision à redouter avec les murs ni le plafond... voler à ciel ouvert à la belle saison !!! Mais attention, à moins de vouloir battre le record, prévoir un déthermaliseur...